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 The Very First one [Hiyori]

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Aloïs Eberhardt

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Aloïs Eberhardt

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MessageSujet: The Very First one [Hiyori]   The Very First one [Hiyori] Icon_minitimeMar 15 Nov - 19:36

La soirée commençait à peine.

Aloïs s'était levé tard et flâné pendant près de deux heures dans son petit appartement, où il vivait seul avec son ordinateur et ses consoles comme principaux compagnons. Il arrosa les plantes aromatiques sur le balcon et dans la cuisine, avant d'emmener sa tasse de café dans le salon.

On aurait pas besoin de lui au Pot Luck Club avant trois heures... Il n'était pas nécessaire pour lui de sortir ou de faire des courses aujourd'hui, alors il alluma la console. Plusieurs niveaux et rires de victoire plus tard, le jeune homme se leva et s'étira. Quand on est pris au jeu, on finit toujours par prendre des positions étranges. On commence assis bien droit devant la télé et on finit à moitié couché sur la table basse... Son épaule droite le tiraillait un peu et Aloïs fit quelques larges gestes pour faire passer cette sensation...

Il alluma la radio et se dirigea vers la douche. L'eau chaude glissant sur sa peau finit de le détendre. Il chantonna en choeur avec le vocaliste du groupe dont le dernier album venait de sortir et qui ne manquait pas une journée pour passer deux ou trois sur chaque station... Rien de spectaculaire, mais bien entraînant. Sans doute allait-il l'entendre au club également. Peut-être même plusieurs fois.

Aloïs sourit et repassa au salon pour prendre des vêtements propres dans son armoire. Sa chambre à coucher était trop petite pour accueillir un meuble de cette taille. D'ailleurs, en plus du lit et d'une commode, il y avait juste assez de place pour atteindre la salle de douche. Il coupa la télé... (pourtant il aurait juré qu'elle était déjà, de même que la console) et choisit un t-shirt blanc à longues manches qui finit de sécher son torse. Le temps d'arriver sur son lieu de travail, il serait parfaitement sec.

Un dernier coup d’œil dans le miroir et le jeune Eberhardt quitta son appartement pour son lieu de travail.

* * * * *

La journée était belle et beaucoup de clients voudraient probablement être en terrasse, au sommet du bâtiment abritant le "Pot Luck". Aloïs arriva un peu plus tôt que nécessaire, salua ses collègues et fit un tour derrière le bar. Les premiers clients étaient déjà là, mais ses collègues géraient aisément la situation. A cette heure, il y avait surtout des touristes qui ne venaient que se désaltérer avant de remonter dans leurs voitures ou retourner dans leurs hôtels. Pas de quoi accaparer un autre barman. Dès la tombée de la nuit, les choses allaient être différentes.

Lorsque la musique viendrait se joindre aux bons petits plats et à l'alcool, le club deviendrait un lieu de réjouissances et la fête durerait jusqu'à deux ou trois heures du matin. Les soirs de semaine, le local fermait dans ces eaux-là. Les weekends étaient une autre affaire, bien sûr et ne s'achevaient pas avec le lever du soleil.
Mais là, la nuit seule devrait suffire aux fêtards. Et Aloïs allait assurer le service de nuit, justement. Il se frotta les mains et prit sa place.

- Bonsoir ! Je vous écoute, mademoiselle.
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MessageSujet: Re: The Very First one [Hiyori]   The Very First one [Hiyori] Icon_minitimeMar 15 Nov - 20:47

« - Hiyoriiiii ! L’eau est chaude, viens manger ! »
- Mmh… pas faim…

‘tain il m’emmerde avec ses « viens manger » toutes les deux ou trois heures… franchement, qui a besoin de s’empiffrer autant hein ? Morfale… J’oublie rapidement mon frère et me concentre sur la partie que je suis en train de jouer. On m’a envoyé ce jeu pour que je le teste il y a déjà une semaine, mais il est tellement nul que j’ai eu un mal fou à m’y mettre… comment peut-on ne serait-ce que penser « c’est bon il va plaire aux jeunes » quand on met en place une intrigue aussi clichée et ordinaire que celle-là ? C’est supposé être un jeu terrifiant et j’ai même pas sursauté une seule fois en plus de quatre heures… pathétique… le compte rendu que je vais leur balancer va être bien fleuri, encore une fois… un petit sourire sadique se dessine sur mes lèvres gercées et je ricane, imaginant la tête du concepteur quand il lira mon commentaire.

« - T’es flippante quand tu rigole comme ça tu sais… »
- Je bosse, fiche moi la paix.
« - Ouais, quand t’auras mangé… il est déjà plus de trois heure du matin tu sais… t’as rien mangé depuis midi. »
- Si je mange, tu me lâche ?

Hisao se contente de m’adresser un sourire narquois. Il a gagné et il le sait… c’que ça peut me gonfler ce comportement…
Je me redresse en grimaçant et en m’appuyant sur son épaule, à force d’être assise en tailleur j’ai mal aux jambes et j’ai du mal à les déplier correctement. Il tire sur mon bras pour accélérer le mouvement et me jauge des pieds à la tête.


- Quoi encore ?

Encore ce sourire… fait chier…

« - Je me disais juste que j’ai de la chance d’avoir une petite sœur comme toi, t’as beau être habillée comme un sac, avoir les cheveux sales et une tronche de cadavre, t’es toujours la plus jolie ! »
- Mais ta gueule…

Et il me fait un câlin en ébouriffant ma tignasse déjà hirsute. Je le repousse pour la forme mais j’aime ça, Nii-chan est le seul qui parvient à me faire rire en déblatérant ce genre de conneries. Le pire c’est que je pense qu’il croit sincèrement ce qu’il dit… décidément faudrait qu’il se trouve une copine, comme ça il irait souvent chez-elle et je pourrais me vautrer devant mon ordinateur ou ma console éternellement si j’en ai envie !

Il finit par me laisser partir et s’éloigne joyeusement vers son propre ordinateur. Je me laisse tomber sur notre gros pouf avec un bol de ramen instantanées, prends mes baguettes et commence à manger. J’ai vraiment pas faim… mais si je ne le mange pas en entier il va encore m’emmerder pendant des plombes. Frère-boulet va…

Je jette un œil à mon reflet dans la fenêtre qui me sert de miroir (de toute façon elle pourrait pas servir à autre chose étant donné qu’on laisse toujours les volets fermés) et je glousse bêtement. Si Nee-chan me voyait là maintenant, elle me trainerait jusqu’à je ne sais pas quel magasin à la con pour me forcer à essayer touuuutes leurs fringues. Faut dire que j’ai pas forcément belle allure… je ne porte pas de soutif, j’ai juste enfilé un immense t-shirt grisâtre de mon frère qui trainait par terre et une de ces vieilles culottes de grand-mère format parachute. C’est tout. En même temps on crève de chaud dans cet appart avec tous les PC et les consoles qui restent allumés H-24… l’orage qui gronde dehors sans vouloir vraiment péter alourdit également l’air… y’a surement des éclairs qui déchirent le ciel nocturne, mais j’peux pas les voir… et de toute façon je m’en fiche. Putain c’que ma vie est terne, c’est à pleurer…

Je pousse un soupir plaintif en jetant un œil à Hisao pour être sûre qu’il se rend bien compte d’à quel point je suis misérable, mais il est concentré sur va savoir quel truc sur son PC. Pff… du coup je me remets à manger tout en faisant tourner mes idées noires et sordides dans ma tête… et puis brusquement, sans prévenir, le ronronnement rassurant des ventilateurs, des PC etc… est remplacé par une musique forte, des voix, des rires, des chants et des bruits de bar…

Je lève les yeux de mon bol, baguettes en main et ramen à demi rentrés dans ma bouche… pour me rendre compte que je suis assise en tailleur sur le comptoir d’un bar. Je regarde autour de moi, maussade… jusqu’à ce que je réalise, et là j’écarquille les yeux, ma bouche s’ouvre, ma main se relâche et mes ramen retombent dans mon bol. J’suis choquée… c’est quoi ce bordel ? Je tends la main pour toucher le bras d’un type qui passe à ma portée… c’est réel… il me regarde d’un air ahuri et me parle dans une langue que je ne comprends pas. Je me pince vivement le bras… toujours réel… merde ! Là pour le coup je sursaute vivement en poussant un petit glapissement et je bondis derrière ledit comptoir, faisant voler mon bol, mes ramen, deux verres et une bouteille. Un tiquet de caisse reste collé à ma cuisse mais je ne m’en rends même pas compte… j’suis où ? Pourquoi ? Comment ? Hein ? Et puis d’abord… hein ???? HEIN ???????
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MessageSujet: Re: The Very First one [Hiyori]   The Very First one [Hiyori] Icon_minitimeMar 15 Nov - 21:34

Des choses plus osées que cela s'étaient déjà produites sur le comptoir du bar... Aloïs avait été témoin de plusieurs strip-teases et autres danses. Des gens s'étaient assis, dansé, marché et dormi sur le bois poli. Retrouver une cliente assise dessus n'était donc pas encore le comble de l'étrange... Pourtant, si elle ne devait sans doute pas être native du Cap, elle n'avait pas non plus la tête d'une touriste. Ou alors d'une touriste traînée dehors par ses amis contre son gré.

Le sourire aux lèvres, il la dévisagea pendant un moment, avant d'opter pour l'anglais.

- Mademoiselle ? Est-ce que tout va bien ?

Il baissa le regard vers le bol, prêt à demander de ne pas manger de plats apportés de l'extérieur mais n'a pas le temps de le faire. Soudainement, la nouvelle venue semble se réveiller et saute en avant. Le grabuge provoqué attire les regards et plusieurs clients se mettent à rire ou relèvent la tête pour mieux voir ce qui se passe.

Aloïs tourne lentement la tête vers elle et commence par retirer les bouts de verre brisés.

- Vous avez un problème ? Je peux vous aider ?

Il est déjà arrivé que l'une ou l'autre fille chercher à s'abriter d'un mec trop collant ou d'un ex petit copain violent. Alors le personnel offrait toute son aide et sa discrétion. Mais, il y a quelques instants encore, le "Pot" était encore calme. Il était bien trop tôt pour des gars bourrés draguant lourdement et personne ne semblait en vouloir à la fille, personne ne la cherchait.

Et puis, quand a-t-elle trouvé le temps de s'asseoir sur le bar ?! Avec un bon qui plus est... Comment est-elle venue jusque là, si peu et étrangement vêtue ? Elle ne s'était quand même pas échappée de l'hôpital ? Non, les... pensionnaires devaient être mieux traités et lavés plus souvent que cela. Alors quel était le problème de cette fille ?

- Vous... Vous voulez que j'appelle quelqu'un ? Vos parents ? Un ami ?

Bon sang, elle ne venait pas de se droguer au moins ? Commencer la soirée par la venue d'une ambulance plombait l'ambiance...
Juste au cas où elle ne se sentirait pas bien, Aloïs lui versa un demi verre d'eau et le lui tendit.

- Vous avez soif peut-être ? Puis une autre idée lui vint, alors il articula plus soigneusement, toujours en anglais. Me comprenez-vous, mademoiselle ?
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MessageSujet: Re: The Very First one [Hiyori]   The Very First one [Hiyori] Icon_minitimeMar 15 Nov - 22:00

Je suis sur le point de péter un plomb quand une voix grave s’élève près de moi. Et en anglais en plus, ça c’est cool parce que du coup je comprends parfaitement ce qu’il me dit. Je lève les yeux… et reste figée. Le mec est black… enfin pas black « black »… mais franchement pas loin. Alors oui, je sais que ça existe hein je suis pas parfaitement débile, et puis j’ai déjà vu des touristes de cette couleur chez moi, y’en a plein la télé et les films, même dans les jeux et certains animes… mais j’en avais jamais vu d’aussi près. Il continue de parler… je comprends mais je suis incapable de répondre, je ne hoche même pas la tête, je me contente de le regarder, bouche bée. Et puis d’abord pourquoi il parle anglais ? Il a l’air de bosser ici non ? Alors pourquoi il me parle pas en japonais comme tout le monde ? Je sais que j’ai pas franchement l’air bien fraiche, mais ça se voit que je suis du coin quand même merde…

Attends une seconde, pourquoi ça me semble normal tout ça ? J’étais chez moi, en train de manger mes ramen et… Nii-chan va me pourrir la nuit si je finis pas mon bol en plus et j’ai… attends attends attends… plus important d’abord : qu’est-ce que je fous là ? Et puis « là », c’est où ? Et comment j’ai atterris ici ? J’ai la tête qui tourne et la nausée, mon champs de vision rétrécit dangereusement… est ce que je vais tomber dans les pommes ? Du coup j’attrape le verre qu’il me tend et le vide d’un trait… je le remplis ensuite avec une bouteille qui traine à portée de ma main et fais subir le même sort à son contenu… avant de me mettre à tousser comme si mes poumons réclamaient leur indépendance ? Chais pas ce que j’ai bu mais c’est nettement plus fort que le saké… j’en ai les larmes aux yeux et la gorge en feu.


- Ouais ouais j’te comprends ça va…

J’ai répondu en anglais entre deux quintes de toux. Je me redresse légèrement sans pour autant laisser ma tête dépasser du comptoir et je me masse la gorge en jetant un regard incendiaire à la bouteille. Je soupire et regarde de nouveau le presque black qui semble penser que je sors tout droit d’un asile pour cinglés.


- J’suis où là ?


Ouais, bonne question ça… bonne entrée en matière… seulement parler avec lui me fait réaliser à nouveau dans quelle situation je me trouve et une bouffée de panique me donne la chair de poule malgré la chaleur ambiante.

- J’étais… j’étais chez moi et… et… Nii-chan m’a fait des ramen et… et après… ici… et… co… comment ? C’est toi qui… ? Pourquoi ?

Aaaaaah c’est n’importe quoiiiii !!!! Je me gratte frénétiquement l’épaule en jetant autour de moi des regards de proie acculée par des prédateurs affamés. Pourquoi ça m’arrive à moi ? Pourquoi c’est toujours sur moi que ça tombe les emmerdes de la vie hein ? J’ai rien fais pourtant, j’étais là tranquille à me morfondre sur mon sort, et maintenant c’est encore pire ! Je me laisse tomber sur les fesses, adossée contre le mur, et je prends ma tête entre mes mains en marmonnant en japonais.

- Pourquoi les Dieux s’acharnent sur moi comme ça, ma vie n’est pas déjà suffisamment merdique ? En plus je dois rendre mon rapport sur leur jeu bidon demain soir… et puis j’en ai rien à foutre, faut que je me sorte de là, Nii-chan va me tuer si il pense que je suis sortie en douce, habillée comme ça en plus… et j’ai… j’ai…

« Habillée comme ça » ? Je baisse les yeux sur mes jambes nues, mon t-shirt pourri et ma poitrine livrée à elle-même au milieu de tout ça et je me redresse d’un bond, rouge comme une pivoine en tirant sur le t-shirt pour qu’il descende davantage sur mes cuisses, le tout agrémenté d’un couinement à la fois terrifié et mortifié. Je regarde le type et reprends en anglais.

- Mais c’est quoi ce bordel ?! C’est toi qui m’as amenée ici ? Tu trouves ça marrant ? Comment t’as fait ? Hein ? HEIN ? Ramène moi chez-moi tout de suite !
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Aloïs Eberhardt

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MessageSujet: Re: The Very First one [Hiyori]   The Very First one [Hiyori] Icon_minitimeMar 15 Nov - 22:51

La situation évolue doucement mais Aloïs n'est pas certain que ce soit en bien. La fille parle et elle parle anglais en plus. Ce qui n'est pas mal. Mais c'est surtout pour faire preuve d'encore plus de confusion que lui.

- The Pot Luck Club. Dans le Woodstock.

Ça, encore, ça va. Mais lorsqu'elle s'enfile un verre plein de vodka, Aloïs commence à se poser d'autres questions. Peut-être que tout cela est une blague ? Un de ses collègues ou amis aurait-il demandé à cette fille de débouler là, comme ça ? Cela paraissait fort peu probable.

Elle raconte son histoire décousue qui confond le jeune homme plus qu'elle ne l'éclaire sur ce qui s'est passé. D'autant plus qu'elle commençait à montrer des signes d'agressivité. Aloïs recula légèrement, accroupi les paumes ouvertes en avant, toujours s'efforçant d'être souriant et courtois malgré l'étrangeté évidente de la situation.

- Je ne vous ai pas amené ici. Je suis barman, pas chauffeur de taxi. Il hésita pendant quelques instants et finit par ajouter. Je m'appelle Aloïs.

Il décrocha l'un des tabliers brodés avec le logo du Club et le tendit à Hiyori. C'était le mieux qu'il pouvait faire pour le moment mais il voulait aider tant qu'il le pouvait. Et tant qu'il n'y avait pas encore trop de clients.

- Tu devrais appeler les flics. C'est une tarée.
- Céline ! Aloïs sourit à sa collègue.
- Bah quoi ? on a du boulot ici.
- Ça va, je commence dans une demi-heure.

Aloïs échangea encore quelques mots avec la dénommée Céline en afrikaans et ce à grands renforts de gestes. Ensuite, il tenta maladroitement de réconforter la fille, sans vraiment savoir comment s'y prendre.

- Vous habitez loin d'ici ? Dans un hôtel ? Sinon, je peux vous raccompagner, j'ai encore un peu de temps.

Le barman n'avait pas la moindre idée de ce qu'il devait faire ni d'où elle venait. Il décida donc de balayer rapidement les derniers bouts de verre et d'éponger les ramen. Après, il retira discrètement la bouteille de la portée de la jeune femme. Toujours avec le sourire, bien que son malaise soit également palpable...
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MessageSujet: Re: The Very First one [Hiyori]   The Very First one [Hiyori] Icon_minitimeMar 15 Nov - 23:24

- Ah oui… dans le Woodstock oui, oui… ça va alors… mh mh oui, le Pot Luck Club bien sûr oui, c’est évident… tout à fait normal...

*tilt*

Attends attends… le quoi ? Le Woodstock… c’était pas un festival ça à la base ? Attends attends… j’suis sûre que j’ai lu quelque chose sur un endroit qui s’appelle comme ça. Woodstock, Woodstock…

Pendant que j’essaye de faire fumer mon cerveau, il continue de parler. J’écoute d’une oreille tout en continuant d’essayer de comprendre. D’accord. Un nightclub alors… Peut-être qu’il y en a un qui s’est ouvert dans mon immeuble, peut-être qu’il y a eu un dégât des eaux et que mon sol s’est effondré, peut-être que je suis tombée et que j’ai atterri ici, peut-être que mon appart’ est seulement quelques étages plus haut… tout va bien alors… attends… une chute de plusieurs étages, je l’aurais sentie à l’atterrissage non ? Je remue doucement mes membres, non… rien de cassé. Ok donc c’est pas ça… où alors j’ai encore une fois été miraculeusement sauvée d’une mort certaine… pfff, pour une fois que c’est même pas moi qui essaye de me tuer, on déjoue quand même mes plans. Quelle connerie…

Je me gratte la cuisse et sens quelque chose sous mes doigts. Un bout de papier. Je le prends et joue machinalement avec tout en hochant la tête en direction du barman. La politesse de ceux qui ont grandi dans mon pays prend toujours le dessus dans ce genre de situation. Je m’incline maladroitement.


- Je me nomme Kurosaki Hiyori, pardon pour le dérangement…

En me redressant, je jette un regard sur le papier. Un ticket de caisse. 525,288 rands… Eh ben, au moins y’en a des qui s’amusent… Quoi que, si je me souviens bien de la discussion super chiante que j’ai eu avec Nee-chan à quand elle s’est prise d’une lubie pour les monnaies des autres pays, ça fait 3578,11 yen… enfin environ… ça va encore pour une soirée dans un nightclub et…

Je lève les yeux vers le barman-presque-black-Aloïs pendant que mon teint déjà blafard perd encore le peu de couleur qu’il lui reste. Je prends le tablier qu’il me tend par reflexe pendant qu’il discute avec une fille dans une langue que je comprends pas le moins du monde tandis que mon cerveau ajoute lentement deux et deux. J’ai envie de me pendre…

« Dans le Woodstock »… des rands… une langue inconnue… un presque black… des gens qui ressemblent à des suédois… des vrais blacks… putain j’ai le tournis. Je me laisse tomber sur un tabouret qui trainait là et sur lequel j’aurais pu m’installer depuis le début si seulement j’avais fait attention à sa présence et relève le nez vers le barman quand il se remet à parler anglais. Le tablier qu’il m’a refilé est toujours dans ma main, parfaitement inutile.

Je réponds avec une toute petite voix tremblante de fille qui s’apprête à tomber dans les vapes, ou à vomir, ou encore à faire les deux en même temps.


- Un peu de temps… si tu m’as dit la vérité ça va pas suffire… Moi j’habite à Tokyo, au Japon… mais c’est impossible, qu’est-ce que je foutrais en Afrique du Sud ? C’est impossible… impossible…

Je regarde autour de moi et repère la porte du Club. Je me redresse et, sans faire attention à qui je bouscule ou non, je traverse la salle d’un pas chancelant jusqu’à atteindre l’extérieur. Faites que ce soit une blague, j’vous en prie, faites que ce soit une blague !
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Aloïs Eberhardt

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MessageSujet: Re: The Very First one [Hiyori]   The Very First one [Hiyori] Icon_minitimeMer 16 Nov - 18:30

Le nom de la fille ne lui pas complètement étranger, mais Aloïs n'a pas vraiment le temps pour se demander comment cela est possible. Il se surprend à supposer qu'il devait sonné comme celui d'un personnage d'anime ou quelque chose dans ce goût-là et a un peu honte de cette réflexion.
Mais des habitués viennent le saluer et il se tourne vers la salle pour leur répondre et les assurer que leurs boissons arriveront bientôt. Même s'il n'était pas en service, le jeune barman n'allait pas refuser un petit service à ses collègues.

- D'accord... Vous voulez bien aller vous asseoir ? Juste là à côté du bar.

Il indiqua à Kurosaki une table pour quatre. Un côté contre le mur, deux banquettes rembourrées et confortables. Un bon endroit pour se cacher, toujours dans le champ de vision du personnel.

- Je vais arriver.

Aloïs échangea les politesses et servit plusieurs personnes, sans cesser de jeter de petits coups d'oeil en direction de la table où il avait installé l'étrange visiteuse. Bien entendu, comme souvent, la politique de la maison était de demander aux squatteurs de sortir et elle n'avait rien commandé. Mais tant qu'il y avait d'autres places, il pouvait bien se permettre de la laisser se reposer. Après tout, elle avait l'air d'avoir subi un choc.

Tokyo ? Oui, après tout, les touristes japonais, il y en avait partout dans le monde et le Cap était, parait-il, une excellente destination de vacances. Aloïs lui-même n'avait encore jamais été où que ce soit en-dehors du pays mais après tout à quoi sert l'Internet sinon à se documenter ? Le stéréotype du touriste japonais, tout le monde le connaissait.
Par contre, elle n'avait pas du tout l'air d'une touriste.

Le jeune homme s'installa en face d'elle et déposa deux verres d'eau sur la table.

- Ok. Alors Tokyo c'est loin. Mais t'as bien un hôtel en ville. Tu n'es pas venue avec ton bol du Japon... Il hésita, tant l'affirmative aurait été ridicule et invraisemblable. Si ?

La meilleure option ? A part le canular ? L'amnésie. Et donc, si elle a oublié ses vacances en Afrique du Sud, peut-être avait-elle de la famille ici, avec elle ? Ou quelques amis. Si, au contraire, Kurosaki était venue ici toute seule... Eh bien c'était un problème pour les médecins et les autorités. Du genre l'ambassade ou quelque chose comme ça. Et voir un médecin ça ne serait pas un mal dans son cas.

- Du coup... euh... vous voulez que j'appelle un médecin ? Ou la police peut-être ? Je veux dire, ils vous aideront mieux que moi à retrouver votre chemin... Si vous avez eu un accident et que vous ne vous souvenez pas d'être arrivée ici, ils vont vous aider.

Aloïs but un peu d'eau, cette affaire lui asséchait la gorge. Il invita son interlocutrice à en faire autant. Elle n'avait toujours pas l'air en forme ce qui n'était guère surprenant, vu la situation.
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MessageSujet: Re: The Very First one [Hiyori]   The Very First one [Hiyori] Icon_minitimeMer 16 Nov - 21:15

Au final je n’ai jamais atteint l’extérieur finalement… le barman presque black m’a dirigée vers une table. J’ai hésité un moment, mais la banquette avait l’air confortable et loin des regards des autres. Du coup, là je suis vautrée sur ladite banquette en espérant vaguement qu’on m’apporte un saké gratos histoire de me remettre les idées en place. Les voix commencent à devenir plus fortes, y’a de plus en plus de monde… ça me stresse… je suis déjà pas bien à l’aise chez moi quand y’a du monde, alors quand tout le monde parle fort dans une langue où je ne comprends pas un mot même si parfois je crois entendre un vague simili d’anglais avec un accent chelou… ‘tain j’vais faire des cauchemars pendant des semaines… fait chier…

Le type revient. Il me croit pas… en même temps à sa place je ne me croirais pas non plus à vrai dire. Si quelqu’un débarque chez moi d’un coup en me sortant qu’il était au Mexique y’a deux minutes je l’enverrais directement chez les fous avec des boulets aux pieds… Quand il parle de médecins et de police, je grimace. J’aime ni les uns, ni les autres. Les premiers m’empêchent de crever en paix, les seconds me font la morale où m’emmerdent gratuitement… c’est chiant.


- Non, merci… si tu fais ça j’aurais disparu dans une ruelle avant qu’ils arrivent de toute façon. J’ai du mal avec le corps médical et policier…


Je me redresse légèrement, tirant les bords de mon t-shirt pour qu’il me recouvre les genoux. Le tablier qu’il m’a donné repose sur la table, oublié depuis longtemps. Brusquement mon regard s’éclaire. Je fourre ma main dans ma poche… qui n’est pas là vu que j’ai pas de futal… et merde.

- T’as internet quelque part ? J’ai publié un article sur le site de Gaming Mode il y a une heure depuis mon appartement… y’a moyen de voir d’où ça a été envoyé, du coup je saurais si ça m’arrive vraiment ou si j’ai juste pris un très gros coup sur le tête qu’est-ce que t’en pense ?


Faudrait que je téléphone à Nii-chan aussi… si c’est réel, il doit être en train de paniquer comme un fou… il a proablement rameuté la police, l’armée, les nations unies etc… ce mec devient dingue quand il ne sait pas où je suis pendant vingt minutes. Aaaaaah j’vais m’faire engueuler comme jamais si j’arrive à rentrer à la maison ! Il va me tuer ! Enfin… me tuer… mouais, si seulement… ‘tain, déjà que ma vie me déprime depuis des lustres, faut encore qu’elle se complique. Est-ce que j’ai écopé d’une maladie mentale à la con en plus du reste ? Est-ce que je suis devenue complètement siphonnée ? J’en ai tellement marre…
Mes pensées assombrissent doucement mon visage pendant que mon regard dévie en direction du comptoir sur lequel repose un joli couteau de cuisine. Ah… s’il pouvait me transpercer le cœur, que tout ça se finisse…

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MessageSujet: Re: The Very First one [Hiyori]   The Very First one [Hiyori] Icon_minitimeMer 16 Nov - 23:02

- Comme tu veux.

Aloïs lève les mains en signe d'abandon. Il n'a pas envie de braquer la fille mais d'un autre côté... La police est plus qu'indiquée. Et le fait qu'elle ait envie de fuir les forces de l'ordre n'était pas bon signe. Peut-être faudrait-il poser la question à un collègue plus âgé ? Le barman ne savait pas trop quoi faire...

- Euh... oui. Je veux dire, c'est le patron qui a un ordinateur ici. Le mien est à la maison. L'homme sortit son portable et le tendit lentement à Kurosaki, déverrouillé. Regarde à ton aise.

Pendant qu'elle pianotait dessus, Aloïs se sentit gêné par le silence qui s'installa entre eux. Il se pencha sur le côté pour jeter un coup d'oeil à la salle, puis à sa montre. Bientôt, ce serait vraiment son tour d'aller travailler. Donc il était hors de question de faire traîner les choses beaucoup plus longtemps.

- Tu écris sur les jeux vidéos ? Je joue un peu, moi. C'est quoi ton jeu préféré ?

Soudainement, il a plus l'impression de déranger que d'aider. Kurosaki était encore troublée et certainement n'avait pas envie de discuter de banalités ou même son job. Il se contenta de sourire et tenta plutôt d'être réconfortant.

- Je suis sûr que ça va aller. C'est un peu étrange tout ça, mais je suis sûr que tout va s'arranger... Ah, merde. Il tourna brusquement la tête vers le bar d'où on lui faisait signe. Il était plus que temps de rejoindre ses collègues qui n'arrivaient plus à gérer seuls le nombre de commandes. Il se leva et se tourna encore quelques instants vers son invitée. Bon, je dois vous laisser... Vous me direz ce que vous avez trouvé après. Prenez votre temps, je pense qu'on aura pas besoin de cette table tout de suite.

Après un dernier sourire se voulant chaleureux et rassurant, Aloïs réintégra son poste et reprit le travail. Lorsqu'il repassa une bonne vingtaine de minutes plus tard, il ne trouva que son portable et les deux verres d'eau sur la table.

L'écran du téléphone était encore illuminé et affichait la version mobile d'un site d'information pour les geeks et autres gamers... Plus aucune trace de la fille. Personne ne l'a vit sortir. Aloïs passa la reste de sa soirée à jeter des coups d'oeil aux alentours, s'attendant à voir la Kurosaki revenir. Ce ne fut pas le cas.
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Kurosaki Hiyori


Kurosaki Hiyori

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MessageSujet: Re: The Very First one [Hiyori]   The Very First one [Hiyori] Icon_minitimeJeu 17 Nov - 0:40

J’attrape son téléphone qui, bien entendu, n’est pas dans la même langue que le mien, mais bon je connais la version alors c’est pas bien compliqué de simplement aller sur internet. Je sais que j’aurais dû répondre à sa question sur les jeux vidéo… en plus il dit qu’il aime ça, mais je suis concentrée sur ma recherche et toujours prise dans mes réflexions pour essayer de dénouer cette situation plus que merdique. Au final j’ignore si je cherche une preuve pour lui, pour moi, pour autre chose… je sais pas… je sais juste que je suis en Afrique du Sud alors que j’étais à Tokyo dans mon appart avec mon frère y’a pas vingt minutes… enfin si c’est bien réel. Tout en cherchant, je triture machinalement le tablier qu’il m’a donné. Je trouve le site… mon article apparait bien, avec le bon horaire dessus et tout. Normal ? Pas normal ? J’envoie un commentaire privé à mon compte depuis le téléphone du barman histoire d’avoir une autre preuve au cas où, puis pose le téléphone pour attraper mon verre d’eau… et ma main rencontre le mollet de mon frère qui bondit sur le côté en poussant un hurlement qui me pétrifie.

Je suis toujours dans la même position… sauf que je suis de nouveau sur le pouf. Le bar a disparu, le barman s’est volatilisé… putain merci ! C’était juste un rêve, une absence ou un truc comme ça !


«- Je peux savoir ce qui te prend ? Ça va pas non de te barrer comme ça sans prévenir et de revenir comme une voleuse ? Dans cette tenue en plus ? Putain Hiyori t’es vraiment conne des fois j’te jure ! »


Je le regarde sans comprendre. Comment ça ? C’était pas un rêve ? J’étais pas là tout ce temps ?

«- Et c’est quoi ce truc hein ? »


Je baisse les yeux… le tablier. C’est pas drôle du tout… Ça veut dire quoi, que tout ça c’était réel ? Que j’ai pop comme ça en Afrique du Sud pendant presque une heure et que je suis revenue chez moi d’un coup ? Mais c’est quoi ce délire ? Sans prendre le temps de répondre à Nii-chan, je me rue sur mon ordinateur et ouvre la page du Gaming Mode. Je connecte mon compte sans faire attention à Hisao qui continue à péter un plomb derrière moi… j’ai le message que je me suis envoyée avec le téléphone du barman… je me laisse tomber par terre en prenant ma tête entre mes mains et en me balançant d’avant en arrière en gémissant doucement. Pour le coup ça calme mon frère immédiatement et il s’accroupit pour me prendre dans ses bras et me bercer tendrement jusqu’à ce que je reprenne mes esprits. Je lui explique tout, le bar, le tablier, le verre d’alcool super fort, le mec presque black, le ticket de caisse, la musique de merde, le téléphone… je lui monde le message en faisant en sorte qu’on voit d’où il vient pour lui prouver que je dis la vérité même si c’est inutile, Nii-chan me croit toujours de toute façon et cette fois-là ne fait pas exception. C’est même lui qui a l’idée pour ce que je fais ensuite…

J’attrape mon téléphone, j’ouvre le volet (qui grince parce qu’il n’a pas l’habitude), je mets le tablier et Nii-chan me prend en photo devant la fenêtre ouverte. On peut pas se tromper, derrière moi c’est bien Tokyo. Ses immeubles, ses immenses écrans partout avec des pub en japonais… Comme je me suis envoyé un message par le biais du téléphone d’Aloïs (ça y est je me souviens de son nom), j’ai pu retrouver son numéro… je lui envois la photo, et un message qui dit :


- Tu vois ? C’est là que j’étais y’a une heure… et j’y suis de nouveau… Est-ce que c’était réel ? Est-ce que tu es réel ?


… Eh ben… ça pour une expérience paranormale c’est costaud quand même…

Hisao décide qu’avant toute chose il faut que je dorme histoire de me remettre de tout ça. Il me jette sur mon lit, s’allonge avec moi en me serrant fort contre lui comme pour être sûr que je ne vais pas m’envoler de nouveau… et même si je mets un temps fou à y arriver, je finis par m’endormir, rassurée par la présence de Nii-chan… Une nuit courte et pleine de cauchemars durant laquelle je me suis réveillée va savoir combien de fois en m’agrippant à mon frère comme pour être certaine que j’étais toujours chez moi… mais une nuit quand même…



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