Fan inconditionnelle des deux premiers volets de cette trilogie j’ai, comme tout le monde, attendu ce dernier chapitre avec l’impatience d’une gamine devant un sapin de Noël… C’est donc avec la mort dans l’âme que je vous fais aujourd’hui mon compte rendu sur ce qui devait être la « merveille de l’année ».

Master of Soul’s Eternity bat tous les records ! Le record de l’interface la plus à la bourre sur les standards actuels, le record du scenario le plus bâclé de la décennie, le record de la distance d’affichage la plus limitée, et le record du rendu global visuel le plus pauvre.
Je me demande même si ce volet n’a pas été créé pour mettre à l’épreuve le sens de l’humour des fans. L’univers souffreteux de ce jeu est si pauvre qu’on se demande si on suit bien la même trame que pour les deux précédents, pourtant aussi bons l’un que l’autre. L’œil n’a rien sur quoi se reposer, les graphismes sont à vomir et le personnage principal, Eiji, manque cruellement de tout ce qui faisait de lui l’un des anti-héros les plus populaires des trois dernières générations de jeux vidéo.
La quantité quasi invraisemblable de bugs attire tout particulièrement l’attention dans ce jeu qui, sans tous ces problèmes de chargement et d’attente due auxdits bugs, devrait pouvoir être terminé en deux heures maximum.

Non, vraiment, que ce soir sur console ou sur PC (la version MAC ne sera disponible que dans quelques semaines), ce jeu ne vaut pas qu’on fasse la queue pour être certain de pouvoir l’acheter. D’autant plus qu’il sort en version full price alors qu’on aurait dû le placer dans la case « 200 yen pour la cause ».

Bien sûr, comme j’y suis obligée, je vous invite à l’acheter histoire de vous faire un avis par vous-même… et puis parce que le CD d’installation peut facilement être transformé en sous plat.

Amusez-vous bien à quantifier la médiocrité de cette daube qui sortira jeudi prochain dans tous les magasins du pays !

H-ate.


Article disponible sur les sites et les versions papier de J-Mag, Gaming Mode et LovInfo.