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 Inès Guillard

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MessageSujet: Inès Guillard   Inès Guillard Icon_minitimeJeu 26 Jan - 13:59





Nom : Guillard
Prénom : Inès
Âge : 20 ans
Genre : Femme (cis)
Pouvoir: [OUI] [NOUVEAU]
Lieu d'habitation : Paris

Métier/Occupation : Au chômage, tout juste sortie de prison, où elle a passé un an pour entrée par effraction dans un bâtiment privé.
Langues parlées : Anglais, Français, Espagnol



description


Tu ressembles à ta mère, il paraît. Tes souvenirs d'elle remontent à loin, à une époque où elle était encore à la maison, où elle essayait de jouer à la femme mariée, à la mère aimante, à la mère d'une famille comme les autres, enracinée dans sa maison de poupée comme les autres, dans une banlieue trop sage et trop blanche pour vraiment l'accepter. A l'époque vous habitiez tous les trois dans un coin tranquille de la côte Est des Etats-Unis, entre les arbres bien verts et les maisons bien blanches, avec de la musique plein les murs et des rires plein les yeux pour se cacher des regards insidieux des voisins. Mais elle était trop vive, trop sauvage, trop elle-même pour survivre longtemps entre les murs étriqués de votre maison toute blanche, entre l'apathie complice de ton père et le mépris à peine dissimulé de sa famille, entre ton berceau et les piles de livres de maternité, entre toi et elle qui ne voulait pas, qui ne savait pas, qui ne pouvait pas.

Tu lui ressembles, et peut-être que ça aurait été plus simple pour ton père si tu n'avais pas grandi avec ses grands yeux noirs, ses sourcils épais et sa peau dorée, mais vous vous en êtes accommodés tant bien que mal. Il a suffit que l'évidence de tes origines colombiennes pose un peu trop problème à vos voisins, à ton école, aux parents de tes amis, à tes camarades de classe, et ton père est parti à son tour. Le Canada semblait être la destination idéale pour un homme calme et sans histoire, aimant la nature et le silence, encombré d'une gamine un peu trop sombre et du souvenir de sa mère un peu trop libre. Loin du calme menaçant des banlieues américaines et des murs empreints de son absence, ton père se repose la tête.

Toi, tu observes la tienne. Tu ne comprends pas bien tes lèvres trop grosses, tes cheveux trop bouclés, ta peau trop sombre, ton nez trop plat, tes yeux qui ne sont ni du bleu de l'azur, ni du vert de l'émeraude, ni du gris de l'acier, ni de toutes ces autres couleurs des héroînes romantiques de tes livres de chevet. Tu n'as pas les cheveux blonds des princesses de France, ni les cheveux roux des sauvageonnes d'Irlande, ni les boucles châtains de toutes les autres. Tes cheveux sont noirs comme ceux des méchantes dans les dessins animés, bouclés et rudes contre les peignes, secs et frisottant à l'humidité. Tu ne comprends pas pourquoi tu ne peux pas être la fille de ton père, blanche et blonde, comme Laetitia à l'école, comme une princesse Disney.Tu poses la question à ton père, et il te répond que c'est parce que tu ressembles à ta mère.

Tu le prends comme la dernière malédiction d'une mauvaise fée, après l'indifférence, après le rejet, après l'abandon et les murmures, tu le prends comme un mauvais sort jeté sur ton berceau, comme sa façon de te faire l'instrument de la tristesse de ton père.
Tu grandis en reconnaissant de plus en plus ta mère dans le miroir. Elle apparaît petit à petit, dans la courbe naissante de tes seins, dans tes lèvres charnues et ta mâchoire carrée, dans tes pommettes hautes et tes boucles désordonnées. Ce n'est pas que tu ne t'aimes pas, pas vraiment. Mais la plaie béante de son absence se réouvre chaque jour de plus en plus, partout, dans ton miroir, dans le reflet des vitres, et dans le regard triste et fatigué qui t'accueille tous les matins.

Tu rêves souvent qu'elle revient, qu'elle sonne à la porte de la petite maison pleine de ses souvenirs. Tu imagines que tu fixerais soudainement, dans la lumière claire d'un après-midi d'automne, ses traits tirés, ses quelques rides élégantes, sa posture fière et ses yeux fatigués. Tu noterais un long manteau rouge, un grand sac de voyage et un cadeau dans sa main droite. Tu saurais immédiatement qui elle est, bien que le dernier souvenir que tu as d'elle remonte à tes trois ans. Tu reconnaitrais tes yeux, ton nez, ta mâchoire, les traits que tu fixes dans le miroir tous les matins en priant pour qu'ils disparaissent. Tu reconnaitrais ton visage pour l'avoir aperçu dans des vieilles photos cachées dans le grenier, dans le grain épais de photographies aux coins cornés. Ton père t'appellerait dans la cuisine. Tu refermerais la porte sans un bruit, comme pour nier son existence, comme pour refuser qu'elle revienne maintenant, ici, pour quelque raison que ce soit.
Tu imagines parfois t'énerver, crier, lui hurler ta douleur et ta haine à la figure, pour lui faire mal et peut-être réparer les trous suintants qu'elle a laissé derrière elle.

Tu fantasmes à chaque anniversaire, tu guettes la sonnerie de la porte, tu cherches dans les visages des passants une ressemblance, une masse de cheveux similaire, un nez ou une bouche ou des yeux qui la trahiraient. Tu imagines tous les ans qu'elle reviendra, pour s'expliquer, pour offrir un point final, pour te dire qu'elle avait une bonne raison pour partir, que c'est très simple, écoute, tu peux comprendre maitenant que tu es grande, maintenant que tu as quatorze, quinze, seize, dix-sept ans, maintenant que tu as vécu un peu, je peux t'expliquer.

Tu imagines qu'elle t'a laissé une lettre, qu'elle a dû fuir dans un monde imaginaire où les mères absentes s'éclipsent, tu imagines qu'elle était une princesse étrangère et qu'elle a dû revenir dans son pays pour servir son peuple, qu'elle est partie à la guerre, qu'elle est morte en sauvant des vies, qu'elle était menacée par le gouvernement, qu'elle a été enlevée par des extra-terrestres, qu'elle est partie en mission top secrète dans l'espace, qu'elle avait juste une bonne raison pour vous abandonner, pour te laisser dans les silences étouffants de la tristesse de ton père, dans les regards apitoyés des assistantes sociales et des professeurs, dans le vide du monde trop grand. Une meilleure raison que juste l'ennui, juste la peur des responsabilités, juste la mauvaise personne au mauvais endroit au mauvais moment, juste le hasard cruel de la vie. Tu préférerais même qu'elle soit morte et qu'on vienne te l'annoncer, pour savoir, pour pouvoir être sûre.

Tu manques de brûler ses photos et ses affaires un million de fois, pour être libre, pour pouvoir être toi, vraiment, réellement, sans son ombre qui plane dans les coins sombres de ta chambre et dans les reflets de ton miroir. Mais tu ne peux pas ôter à ton père son fantôme. Alors tu t'en accommodes, tant bien que mal.




réactions

- Face à l'agressivité : Tu te plies, tu fuis, tu te caches, tu n'aimes pas ça.
- Face à une célébrité qu'il/elle adore : Tu restes loin et tu laisses les autres l'approcher (de toute façon ils ont l'air plus intéressant que toi).
- Face à l'échec : Tu cherches à réparer tes erreurs désespérément, tu refuses d'abandonner une mauvaise situation et de passer à autre chose.
- Face à un événement surnaturel  : Tu ne sais pas encore.
- Face à un(e) parfait(e) inconnu(e)  : Tu es assez confiante face à des inconnus. Tu sais bien décoder leurs regards et leurs postures, et te modeler pour qu'ils t'apprécient, pour qu'ils t'aiment, pour accrocher leur attention quelques heures, quelques jours, juste assez pour qu'ils se souviennent de toi mais n'aient pas le temps de creuser sous la surface.
- Si on lui propose une grande somme d'argent sans rien demander en retour : Tu acceptes.
- Une situation au choix : Tu n'aimes pas répondre au téléphone avant neuf heures du matin et après huit heures du soir. Tu te sens trop peu préparée, tu bégaies, tu chuchotes ou parle trop fort, c'est comme si tu avais des horaires de travail trop spécifiques. Surtout après être Sortie, avant de changer de téléphone, tous les appels manquants du frère de Kate, de Nathan, d'autres dont tu as oublié les noms mais pas les visages, tous ces appels polluaient ton espace, tes oreilles, la sensation du téléphone vibrant dans ta poche t'est devenue insupportable. L'écran s'allumant dans le noir de ta chambre de motel, le vrombissement de l'apareil sur le bois de la table de nuit, l'attente insoutenable du silence, les prières au ciel pour qu'on te laisse tranquille, pitié, qu'on te laisse enfin seule et à toi-même.

Tu détestes répondre au téléphone.





votre passé


Pour ton vingtième anniversaire, tu es coincée entre un grand-père qui ronfle et le minuscule hublot d'un avion. Dehors, à dix kilomètres d'altitude, les immenses plaines de nuages reflètent faiblement la lumière pâle de la lune, et le ciel s'étend sans fin devant toi. Dans le clair-obscur bleuté de l'avion, les cent quatre-vingt deux passagers en classe économique dorment tous, plus ou moins affalés les uns sur les autres. Tu es seule éveillée, dans le silence sourd bercé des ronronnements de l'apareil, les yeux fixés sur l'écran de ton téléphone. Tu as dix-sept appels manqués et vingt-neuf messages non lus.

Tu as eu vingt ans il y a dix minutes, coincée entre un vieux hindou et le minuscule hublot d'un avion. Tu es quelque part au dessus de l'Atlantique, à onze kilomètres du niveau de la mer, t'éloignant à Mach 0,76 des lourdes portes blindées du Women's Correctional Center de Manitoba et des regards lourds de tes anciens amis. Tu as dix-sept appels manqués et vingt-neuf messages non lus. Tu serres ton téléphone contre ta cuisse, l'écran pressé contre le jean fatigué, comme pour t'empêcher de regarder, et tes yeux restent fixés sur la tête d'un enfant qui menace de tomber de son siège, deux rangs devant toi sur la rangée de gauche. La pénombre bleue de l'avion éclaire ses cheveux courts et les rends presque verts, presque longs, presque comme le reflets des arbres de Wapusk et l'odeur saturée de chlorophylle et de peinture bon marché imprégnant les murs moisis de la cabane.
Tu détaches ton regard de la petite tête blonde et inclines prudemment ton siège en arrière. Tu fermes les yeux.

Tu dors.

Tu rêves.

Il est sept heures du matin dans le ciel mais presque onze heures du soir dans vos veines. Cinq coeurs battent vite et fort, presque audiblement dans le silence de la petite cuisine éclairée par les premiers rayons du soleil. Vous êtes tous assis autour de la table de camping en plastique jauni, et vous attendez le signal. Vos corps sont tendus, immobiles, comme si un seul geste pouvait déranger l'équilibre délicat de l'opération en cours quelques rues plus loin. La lueur claire du matin fait scintiller l'air poussiéreux et éclaire le bout des doigts de ta main droite. Et le flingue posé en dessous.


L'hôtesse de l'air roule son chariot le long des rangées de passagers, et son murmure de "thé ou café ?" te réveille d'un coup. Tu l'aperçoit penchée vers un vieux vétéran à l'air beaucoup trop réveillé pour l'ambiance tamisée de l'apareil. Tu observes ses traits tirés et l'absence de cheveux blancs, le tremblement léger de ses mains noueuses et sa posture raide et alerte. Il te rappelle ton grand père, dans la façon qu'ont ses yeux de balayer la rangée mécaniquement. Lorsqu'ils arrivent à ta hauteur, tu détournes le regard. Les talons de l'hôtesse font un bruit discret sur la moquette, alors qu'elle continue de faire rouler son chariot dans l'allée. Tu écoutes le grincement des roues du chariot passer près de toi, tu appuies ta tête sur la vitre froide, et tu laisses le léger ronronnement des machines hautement technologiques de l'avion te bercer.

Tes yeux se ferment lentement.

Tu reviens à tes songes.

Soudain, dans le lointain, un coup de feu retentit. Vos corps figés se détendent d'un coup, et se précipitent dans un chaos ordonné vers la porte, une main attrapant une valise, une autre un sac de golf rempli de fusils à pompe, deux doigts joints font un rapide signe de croix, les tiens agrippent le pistolet comme un talisman. La pièce est vide en moins d'une minute, avec comme seul témoin de votre affolement une chaise renversée et un verre d'eau couché dans l'évier.
Vous courez dans la rue vide en direction des coups de feu, arythmie bruyante coupant la quiétude du matin. Vos chaussures font vibrer le bitume et vos coeurs battent à l'unisson, vous êtes prêts à en découdre, prêts à ravaler la terreur qui brûle dans vos tripes, prêts à renverser le monde d'un coup bien ajusté. Tu serres toujours le pistolet dans tes mains, et tu cours avec les autres vers ta mort certaine, la gorge nouée de trouille.


Cette fois c'est un sursaut de l'avion qui te réveille. Tu bondis sur ton siège alors que le sol semble se dérober sous tes pieds, et que la voix calme du pilote rassure un peu les passagers. Tu respires un grand coup et sécurises la boucle de ta ceinture en essayant d'oublier qu'elle n'est qu'un simulacre de sécurité et qu'elle ne fera pas grand chose si l'avion décide de s'écraser dix kilomètres plus bas.

L'avarie passe et tu ne fermes plus les yeux de la traversée.

L'aéroport de Paris-Chales de Gaulle est immense et bondé. Tu te fraies un chemin dans la foule qui sort des douanes, trébuchant sur les lourdes valises, et tu aperçois entre un couple de touristes américains bruyants et une vieille dame à l'air paniqué le panneau "Sortie B : Navettes/Toilettes/Taxis". Tu te mets dans la bonne vague de passagers et tu te laisses emporter par le flot de la foule, presque au pas de course. Le bruit résonne sur le plafond haut de l'aéroport, un million de voix qui crient, pleurent, rient, parlent fort, interpellent, et au-dessus de tous les cris indistincts, la douce mélodie des annonces pré-enregistrées. "Pour les passagers du vol A2365 à destination de Madrid, l'embarquement se fera porte F, embarquement porte F pour Madrid, merci", sonne la voix d'un ange guidant les brebis égarées.

Soudain tu émerges à l'air libre. Ca te fait toujours quelque chose, comme une première bouffée d'air frais, la lumière du ciel bleu qui t'aveugle soudainement, les bruits autour qui se taisent. Tu te sens un peu mieux, dans les quelques minutes entre l'aéroport et la navette, tu te sens libre pour la première fois depuis très longtemps.

Arrivée dans un parking de bus quelque part à la périphérie Ouest de Paris, tu inspectes les alentours. Tu ne vas pas pouvoir rester ici cette nuit, vu l'air pincé et propre des passants, tu détonnes trop entre les costards et les impérméables Hugo Boss. Tu t'engouffres dans les entrailles puantes du métro parisien.
Tu te trouves une place tranquille au fond de la rame, et tu calcules que tu peux te permettre une heure de sommeil avant de devoir sortir. Tes yeux se ferment tous seuls, bercés par le rythme tremblant des roues et la voix grésillante du haut-parleur.

Le laboratoire de recherches agroalimentaires est mieux gardé que prévu.
Vous êtes tous maîtrisés en un quart d'heure par les policiers et les vigiles.
Aucun mort n'est déploré, mais Kate se prends une balle dans la cuisse.
Tu regardes fixement la tâche brune qui s'étend progressivement sur son pantalon, dans la lueur clignotante des voitures de police, et le vacarme autour de toi semble s'éloigner, alors que ta vision se réduit de plus en plus à cette tâche brune, à ses gémissements de douleur, aux gouttes sombres qui atterrissent sur le sol.
C'est probablement la première fois que tu vois une blessure de balle d'aussi près.


Tu te réveilles en sursaut alors qu'un agent de service en blouson jaune fluo te secoue. Tu sors un peu hébétée du métro, avant de faire demi-tour et de reprendre une autre ligne vers le centre.
Tu trouves un banc bien caché entre les buissons du Jardin des Tuileries, et presque immédiatement, tu replonges dans le sommeil.

Le policier en charge de ton interrogatoire est étrangement bienveillant. C'est peut-être dû à ton état de choc et à ton air de gamine perdue, ou peut-être que Nathan a mentionné que tu n'étais pas vraiment dans le coup, ou peut-être que c'était juste une vieille tactique pour te faire avouer. Tu n'as pas avoué grand-chose, mais en même temps tu n'avais pas été mise au courant . Tu voulais juste aider Kate, parce qu'elle était jolie et gentille avec toi, parce que son visage s'illuminait et qu'elle parlait bien, parce que tu voulais être utile. Parce que tu pensais trouver quelque chose de spécial dans vos réunions, dans cette proximité étrange encouragée par l'air tamisé de l'appartement de Nathan, dans leurs grands discours et leurs grandes idées.
Tu expliques cela à demi-mots au policier, et il fait la grimace. "Vous savez que ça va vous coûter cher, jeune fille ?" Tu ne sais pas. Il hoche la tête.
"Au moins deux ans fermes, ça, peut-être moins si vous plaidez coupable." Tu fixes les rayures sur la table avec fascination. Tu ne réalises pas vraiment.

Tu continues à fixer la table, et les tables se succèdent, le bois fatigué d'un tribunal, le métal brillant de la salle de visite d'un centre de détention provisoire, le jaune fade du bureau d'un avocat commis d'office, jusqu'à ce que tes yeux tombent sur le sol dur d'une cellule.
Tu relèves enfin les yeux sur des visages hostiles et des murs trop proches à ton goût, sur des barreaux aux fenêtre et aux portes, sur des gardes en uniforme bleu foncé. Sur un carré de lumière s'allongeant sur le sol crade de la prison, comme une lueur d'espoir, comme une promesse. La porte blindée se ferme derrière toi.


Tu regardes le carré de lumière se distordre par terre, s'étirer vers l'est, puis disparaître dans les ombres de la chambre sombre.

Lorsque tu te réveilles enfin, engourdie par le froid, le soleil couchant jette des reflets rouges sur les feuilles autour de toi. Ou c'est peut-être l'automne, tu ne sais plus trop. Tu soupires. La nuit va être longue.




hors-jeu

+ Comment avez-vous découvert le Forum : wink wink nudge nudge

+ Avez-vous des conseils/des remarques le concernant : plus de chatons (dss chatons magiques qui ont le pouvoir d'être hyper doux ? Ou alors ils aspirent les gens tous doux pour augmenter leur pouvoir ? Des chatons qui écrivent des articles conspirationnistes ?)

+ Votre disponibilité (moyenne) : aléatoire mais assez constante en période scolaire <3 (vive la fac et les horaires de branleur)
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Aloïs Eberhardt

Fait office de MJ

Aloïs Eberhardt

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Date d'inscription : 08/11/2016
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MessageSujet: Re: Inès Guillard   Inès Guillard Icon_minitimeJeu 26 Jan - 19:15

Le fiche est validée <3

Je t'enverrai ton pouvoir par MP. Bon jeu à toi !
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Inès Guillard

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